Les marques prestigieuses se lancent dans la vente en ligne, longtemps jugée trop "cheap". Et si l'e-commerce ne pèse que 3 % de leur chiffre d'affaires, il devrait rapidement décoller.
Jérôme MONANGE:
Le luxe n'est plus à l'abri des mutations radicales que le numérique engendre .
Pourtant nombreuses sont les marques de luxe qui mettent encore en avant la barrière du prix, la rareté, l'expérience unique en magasin, qui ne pourraient être reproduits par le Web .
Mais les clients du luxe poussés par de nouveaux usages , et par l'arrivée de nouvelles générations et de nouveaux clients notamment Asiatiques, veulent pouvoir interagir, commander sur le Net et prendre livraison en magasin ; essayer dans des boutiques connectées et choisir sur tablette une couleur ou un motif personnalisé etc... Le Web doit offrir un peu de la magie qui s'opère dans les enseignes de l'avenue Montaigne via une expérience unique ... à l'image de celle des magasins ...et via des services supplémentaires et différenciants .
D'autre part la maitrise de la communication et de la distribution via le web des marques de luxe se doit de rester sous l'égide de ces dernières, évitant ainsi tout risque de perte d'image, donc de dévalorisation ...
Jérôme MONANGE ; Management et Communication LAB RETAIL 2025
Marketing et Communication & Retail Conseil et Cross Canal & Shopper Expert
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@JeromeMONANGE
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Parmi les marques de luxe qui ont réussi leur digitalisation et le développement de leur activité en ligne, certaines d’entre elles souhaitent désormais aller plus loin dans leur démarche en développant leur activité à l’international pour toucher une nouvelle clientèle étrangère. A ce jour, la part du commerce électronique dans les produits de luxe est estimée à 7% au Royaume-Uni et 10% aux Etats-Unis. D’après un rapport McKinsey, la part des ventes en ligne dans le luxe devrait doubler de 6% à 12% d'ici à 2020 et tripler à 18% pour atteindre environ 70 milliards d'euros d'ici 2025.