Selon le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF), 65 journalistes, dont dix femmes, ont été tués dans le monde au cours de l’année, contre 79 en 2016. Parmi eux, 50 étaient des journalistes professionnels, 7 des «journalistes-citoyens» et 8 des «collaborateurs des médias», précise le bilan.
RSF voit deux raisons à cette diminution: d’une part «la prise de conscience croissante de la nécessité de mieux protéger les journalistes» mais d’autre part le fait que «des pays, devenus trop dangereux, se vident de leurs journalistes».
La Syrie est le pays le plus dangereux avec 12 journalistes tués. En 2e position de ce triste palmarès, le Mexique, suivi de l’Afghanistan, de l’Irak et des Philippines.